En mars 2020, peut-être encore plus que d’autres, les associations du monde de la culture ont subi de plein fouet l’arrêt brutal de leurs activités, en raison de la crise sanitaire.
Des festivals aux théâtres, en passant par les expositions et par toutes les manifestations recevant du public mais aussi par les lieux de répétitions et de pratiques amateurs, il a fallu réagir dans l’urgence, statuer, reporter, annuler.
Le tout sans grande visibilité à court, moyen et long terme. Protéger sa trésorerie, parcourir ses contrats d’assurance, garder le lien avec ses adhérents, ses partenaires et son public : il a fallu faire preuve d’adaptabilité.
Depuis le mois de mai, l’horizon semble se dégager avec des perspectives de relance et de retrouvailles avec le public, enfin. Cependant, le contexte reste incertain et le cadre réglementaire pas toujours facile à appréhender.
Sommaire :
- Sommaire :
- Sortie de crise ou autre sorte de crise, état des lieux du secteur
- La reprise ou comment se retrouver ?
- Ne pas rester seuls face aux difficultés et interrogations : nos ressources pour y voir plus clair selon vos activités
- Conditions générales d’ouverture – tous secteurs
- Rassemblements dans les lieux ouverts au public – article 3 du décret
- Activités permettant l’accueil du public quel que soit le type d’ERP concerné – article 28 du décret
- Conditions spécifiques d’ouverture – enseignement (ERP de type R) – articles 31 à 36 du décret
- Conditions spécifiques d’ouverture – culture et loisirs (ERP de type L) – article 45 du décret
- Rassemblements sur la voie publique
- Service de restauration et bar
- Prendre soin de son organisation
- Des outils numériques pour pallier aux problématiques de la reprise
- Les fédérations et syndicats de la culture, vos ressources pour toutes les questions liées à la reprise
- Le SMA : www.sma-syndicat.org
- OPALE : www.opale.asso.fr
- UFISC : www.ufisc.org
- Le CDAMAC : cdamac.mcac.fr
- La COFAC : cofac.asso.fr
- Ressources pour des activités culturelles et artistiques précises
- Chorale : A Coeur Joie – Déconfinement, vers une reprise de l’activité chorale ?
- Théâtre : la FNCTA
- Les prochaines échéances
Le moment de clarifier la situation
Depuis le début de la pandémie, HelloAsso a été aux côtés des 32 000 associations culturelles partenaires et entend l’être aussi dans cette période particulière.
Pour mieux cerner les possibilités et limites liées au retour des publics et des pratiquants, nous avons mobilisé des têtes de réseaux et syndicats du secteur culturel autour d’une table ronde numérique qui s’est tenue le 02/06/2021.
Parmi les intervenants, ont eu le plaisir d’échanger :
Côme Ferrand-Cooper : Secrétaire Général de la COFAC (Coordination des Fédérations et Associations de Culture et Communication) et Directeur d’A Cœur Joie
Laurent Decès : Président du Syndicat des Musiques Actuelles et directeur délégué de la salle de concerts Petit bain
Luc de Larminat : Co-directeur sur les questions de partenariats et développement de Opale, Centre Ressource culture et ESS
Marion d’HelloAsso : Service Accompagnement, modératrice de l’atelier et experte de l’offre HelloAsso
Avec les témoignages de :
Elian Pirio : Président de l’association Courtivore
Christophe Lesage de la Compagnie La Trappe d’Orsay et Président de l’Union Ile-de-France de la Fédération Nationale des Compagnies de Théâtre Amateur et d’Animation
Vous pouvez désormais revoir la table ronde ci-dessous.
Sortie de crise ou autre sorte de crise, état des lieux du secteur
Avant de penser à demain, il est essentiel de faire un état des lieux de la situation des associations culturelles, afin de mieux comprendre comment elles sortent de la crise.
Avant celle-ci, OPALE, qui intervient depuis plus de 30 ans auprès des porteurs de projets artistiques et culturels, avait réalisé l’enquête décennale sur les associations culturelles employeuses.
On y apprend que ces employeurs représentaient alors 40 000 associations sur les 350 000 associées au monde culturel. Une progression de 25% en 10 ans et 300 000 salariés concernés !
D’autres enquêtes permettent de prendre le poul du secteur culturel :
- L’impact de la crise sur l’emploi intermittent dans le spectacle en 2020. Unédic, mars 2021
- Impact de la crise sanitaire dans le spectacle vivant. CPNEF-SV, mars 2021
- Impact de la crise actuelle sur les créations et la vie des compagnies. THEMAA, mars 2021
Pour soutenir le secteur sur le plan économique, de nombreuses aides ont été mise en place telles que les exonérations de cotisations, les prêts garantis par l’État ou le chômage partiel, en plus des aides sectorielles (du Centre national de la musique par exemple). Elles ont permis de braver la tempête et de limiter la casse. Pour autant, le secteur sort fragilisé de cette crise, et pas que sur l’aspect financier !
Sur le plan du moral d’abord. Le baromètre sur l’humeur des responsables associatifs réalisé en mars 2021 par la COFAC en fait état. C’est par exemple 87% des associations culturelles qui se disaient abandonnées par les pouvoirs publics nationaux.
Et sur le plan humain dans sa globalité. La reprise se dessine mais les inquiétudes demeurent chez les associations culturelles quant à la mobilisation des bénévoles, publics et partenaires, fatigués du stop and go. Quant à la programmation également, rendue difficile par le manque de visibilité sur les mesures à venir et les embouteillages d’œuvres.
Cette relance des activités se fera donc avec la fragilisation économique et humaine de tout un secteur, mais aussi avec son espoir et son envie de retrouver le chemin de la pratique et de la scène.
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La reprise ou comment se retrouver ?
Depuis le mois de mai 2021 certaines restrictions liées à la crise sanitaire sont allégées et parmi celles qui concernent directement les activités culturelles nous pouvons citer :
- La réouverture des musées, salles de cinémas et théâtres avec des jauges limitées depuis le 19 mai (35% de leur capacité dès la réouverture. Cette jauge est élargie le 9 juin à 65% de la capacité de l’établissement, avant de prendre fin dès le 30 juin, si les conditions sanitaires le permettent)
- Couvre-feu repoussé à 21 heures (au lieu de 19 heures) le 19 mai puis 23 heures le 09 juin avant la fin de cette mesure fixée au 30 juin
Au-delà des problématiques de jauge, il demeure plusieurs contraintes liées à l’organisation d’événements.
Ne pas rester seuls face aux difficultés et interrogations : nos ressources pour y voir plus clair selon vos activités
Pour faciliter l’accès à l’information, vous trouverez ci-dessous des informations précises sur vos cas particuliers.
Quelques cas généraux en préambule :
- Les horaires des événements doivent être adaptés pour permettre aux spectateurs le retour à leur domicile dans le respect des consignes gouvernementales
- A compter du 09 juin, le pass sanitaire est nécessaire pour se rendre dans des lieux accueillant plus de 1000 personnes. Il prend la forme d’un certificat de vaccination, d’un test PCR négatif ou d’un certificat de rétablissement du Covid-19. Les festivals sont concernés au contraire des théâtres ou cinémas
- A compter du 09 juin et sous conditions, les activités et manifestations se déroulant dans l’espace public deviennent progressivement autorisées
- A compter du 30 juin et sous conditions, les configurations debout seront autorisées pour les festivals en plein air
Conditions générales d’ouverture – tous secteurs
Accéder à l’article 27 du décret du 1er juin 2021
- Mettre en œuvre les mesures de nature à permettre le respect des gestes barrière (l’exploitant)
- Affichage pour informer sur les gestes barrières
- En tant que professionnel, mettre en œuvre les mesures sanitaires pour éviter la propagation du virus
- Le port du masque est obligatoire pour toutes les personnes de plus de 11 ans dans les ERP (Établissement Recevant du Public) de type L, X, PA, CTS, V, Y, S, M, T et W (sauf bureaux)
Rassemblements dans les lieux ouverts au public – article 3 du décret
- Les ERP sont soumis aux règles d’accueil du public qui leur sont propres et définies dans le décret (voir ci-dessous)
- Les activités à caractère professionnel peuvent avoir lieu sans limite de jauge
- Les événements publics assis peuvent accueillir jusqu’à 1000 personnes sur la voie publique et dans les lieux ouverts au public. Un espace d’un siège entre les personnes (ou groupes jusqu’à 6 personnes) doit être respecté
NB : les cas ci-dessus sont des exceptions. Par principe, les rassemblements sont limités à 10 personnes.
Activités permettant l’accueil du public quel que soit le type d’ERP concerné – article 28 du décret
Une liste de 18 activités permet, si elles ont lieu dans n’importe quel ERP, l’accueil du public. Parmi elles, on pourra citer :
- Les réunions des personnes morales ayant un caractère obligatoire, les assemblées délibérantes des collectivités et leurs groupements
- L’organisation d’épreuves de concours ou d’examens
Conditions spécifiques d’ouverture – enseignement (ERP de type R) – articles 31 à 36 du décret
- Les organismes de formation (au sens du code du travail) peuvent accueillir les stagiaires pour les besoins de la formation professionnelle, lorsqu’elle ne peut être effectuée à distance
- Les établissements d’enseignement artistique (au sens du code de l’éducation) pour l’ensemble des élèves, y compris les majeurs
NB : le décret interdit désormais « la pratique de l’art lyrique en groupe ». Nous interrogeons le ministère de la culture pour savoir si cela inclut les chorales hors chant lyrique.
NB : les studios de répétition suivent les mêmes règles que le reste de l’établissement : ils peuvent ouvrir aux groupes amateurs y compris majeurs.
- Les établissements scolaires : il est possible d’organiser des concerts dans les établissements scolaires en respectant les mesures prévues pour ce type d’établissement
- Lorsque l’accueil est autorisé dans les ERP de type R, il est organisé dans des conditions permettant respecter les gestes barrières et de limiter au maximum le brassage des enfants et élèves appartenant à des groupes différents. Dans les écoles, collèges, lycées et établissements d’enseignement supérieur, l’observation d’une distanciation physique d’au moins un mètre ou d’un siège s’applique, entre deux personnes lorsqu’elles sont côte à côte ou qu’elles se font face, uniquement dans les salles de cours et les espaces clos et dans la mesure où elle n’affecte pas la capacité d’accueil de l’établissement
- Le port du masque est obligatoire pour le personnel et les usagers
Conditions spécifiques d’ouverture – culture et loisirs (ERP de type L) – article 45 du décret
Pour des exemples concrets (sorties de résidence, amateurs…), lire la FAQ du ministère de la culture
- Dans les salles de spectacle et les salles à usages multiples (ERP de type L)
Le public peut être accueilli entre 6 heures et 21 heures. Le nombre de personnes accueillies ne peut excéder 35% de la capacité d’accueil de l’établissement et 800 personnes par salle. Le placement est obligatoirement assis et un espace d’un siège entre les sièges occupés (groupes jusqu’à six personnes venant ensemble ou ayant réservé ensemble). L’accès aux espaces de regroupement est interdit, sauf si vous pouvez y faire respecter les geste barrières.
NB : les groupes scolaires, périscolaires et les activités encadrées pour les mineurs peuvent être accueillis dans les mêmes conditions, sauf pour le pourcentage de capacité d’accueil et la limite de 800 places, qui n’ont pas à être respectés dans ce contexte.
- Dans les chapiteaux, tentes, structures (ERP de type CTS)
L’accueil du public est possible dans les mêmes conditions que pour les salles de spectacle, sauf pour les groupes scolaires, périscolaires et les activités encadrées pour les mineurs, qui y sont interdites.
- Dans les bibliothèques (ERP de type S)
Le public peut être accueilli entre 6 heures et 21 heures. Le nombre de visiteurs accueillis doit permettre « de réserver à chacun une surface de 8 m2 ». Lorsque les personnes accueillies ont une place assise, une distance minimale d’un siège est laissée entre les sièges occupés par chaque personne ou chaque groupe jusqu’à six personnes venant ensemble.
- Dans les églises et lieux de culte (ERP de type V)
L’accueil du public est possible dans le cadre de manifestations culturelles si les mesures prévues pour les salles de spectacle sont respectées (voir ci-dessus).
- Dans les établissements d’enseignement supérieur (ERP de type R)
L’accueil du public est possible dans le cadre de manifestation culturelles si les mesures prévues pour les établissements culturels sont respectées.
NB : les personnes de plus de 11 ans portent un masque, sauf pour la pratique d’activités artistiques. La distanciation physique n’a pas à être observée pour la pratique des activités artistiques dont la nature même ne le permet pas.
Rassemblements sur la voie publique
Les événements publics assis peuvent accueillir jusqu’à 1000 personnes sur la voie publique et dans les lieux ouverts au public. Un espace d’un siège entre les personnes (ou groupes jusqu’à 6 personnes) doit être respecté.
NB : les « mesures barrières » (mesures d’hygiène et distanciation sociale) définies au niveau national doivent être observées en tout lieu et en toute circonstance. Lire l’article 1 et le 8° de l’article 3 du décret du 1er juin 2021.
Service de restauration et bar
NB : les mesures prévues pour les restaurants, détaillées ci-dessous, sont applicables à l’ensemble des établissements et événements culturels.
- Le préfet peut interdire les rassemblements de personnes donnant lieu à la consommation de boissons alcoolisées sur la voie publique ainsi que la vente à emporter de boissons alcoolisées sur la voie publique
- A l’extérieur : les terrasses peuvent ouvrir entre 6 heures et 21 heures. Elles peuvent accueillir du public jusqu’à 50% de leur capacité d’accueil. Le placement est obligatoirement assis et une même table peut regrouper au maximum 6 personnes (venant ensemble ou ayant réservé ensemble)
- A l’intérieur : il est possible d’accueillir du public pour la vente à emporter entre 6 heures et 21 heures. Les activités de livraisons sont possibles sans limite horaire
Informations complètes et détaillées à retrouver sur le site du Syndicat des Musiques Actuelles
Prendre soin de son organisation
Avant de redémarrer, un conseil : faire le point.
Cela commence par la sécurité, reprise des activités oui, mais sans se mettre en danger :
- En termes de trésorerie, quid de vos aides et mesures d’accompagnement ?
- En cas de contamination, quelle responsabilité a le président ?
- La (re)motivation de ses bénévoles et parties prenantes, comment l’assurer ?
- La relation avec les partenaires, comment l’aborder ?
Concentrez-vous sur votre projet et sa raison d’être, pour l‘orienter dans la bonne direction.
Des outils numériques pour pallier aux problématiques de la reprise
Anticiper les flux, tracer un foyer de contamination, sécuriser ses recettes, la billetterie digitale apporte son lot d’innovations bien utiles pour repartir de l’avant et se connecter avec les nouveaux usages.
Elles vous permettra de mieux vous organiser, encadrer et maîtriser vos futurs événements. Sur HelloAsso en cas d’annulation, nous remboursons directement tous vos participants à votre demande, sans frais ! Et 100% de ce que vous avez collecté est directement versé sur le compte en banque de votre association.
Découvrez nos 10 raisons d’utiliser la billetterie en ligne pour les associations culturelles.
Pour améliorer encore davantage le lien avec votre public, nous vous encourageons également à jouer la transparence en communiquant avec lui (via les réseaux sociaux, newsletters, emails).
Quant au don, format de soutien que l’on retrouve dans tous les secteurs du monde associatif, malgré ce contexte de crise il est resté ancré dans les pratiques.
Pour illustrer, place aux chiffres : 56 millions de dons ont été collectés via HelloAsso en 2020 et 17 millions d’€ ont été collectés depuis début 2021, en don et crowdfunding.
Là-aussi, le don via la solution numérique peut faciliter votre redémarrage.
Les fédérations et syndicats de la culture, vos ressources pour toutes les questions liées à la reprise
Pour pouvoir avoir accès à des réponses plus précises et liées à vos contextes particuliers mais aussi à de la veille juridique mise à jour très régulièrement et à des conseils, ne restez pas seuls et tournez vous vers vos fédérations et syndicats.
Le SMA : www.sma-syndicat.org
Créé en 2005, le Syndicat des Musiques Actuelles est une organisation d’employeurs aujourd’hui composée de plus de 500 structures de la filière des musiques actuelles.
Il représente ainsi des salles de concerts, des festivals, des producteurs de spectacles, des labels, des centres de formation, des radios, ainsi que des fédérations et réseaux.
OPALE : www.opale.asso.fr
Créée en 1988, l’association OPALE (Organisation pour Projets Alternatifs d’Entreprises) intervient auprès des porteurs de projets artistiques et culturels notamment les associations ainsi qu’auprès des acteurs qui les accompagnent : État, collectivités locales, réseaux, fédérations.
Depuis plus de 30 ans, OPALE applique les principes d’intervention suivants :
- Analyser le fonctionnement des associations culturelles en partant d’expériences de terrain qui animent les territoires, cherchent à réduire les inégalités, visent l’accessibilité à tous
- Croiser les approches économiques et sociales
- Valoriser les « bonnes pratiques » auprès du plus grand nombre pour favoriser leur essaimage
- Coopérer avec les secteurs du social, de la finance solidaire, de l’insertion, de l’environnement
- Respecter les valeurs de concertation, transparence, réciprocité, vigilance et tolérance
Aujourd’hui, OPALE développe de nouvelles compétences et s’ouvre à des sujets nouveaux. Elle accompagne la consolidation et le développement des structures, principalement associatives, artistiques et culturelles, et de leurs emplois : conception et diffusion d’outils d’appui, valorisation des pratiques d’économie solidaire, observation et enquêtes, aide à la structuration de réseaux professionnels, contribution à l’animation de politiques publiques. Avec cet objectif, OPALE anime depuis 2005 le CRDLA (Centre de Ressources pour les Dispositifs Locaux d’Accompagnement) sur la filière culturelle, en lien avec une cinquantaine de fédérations culturelles.
UFISC : www.ufisc.org
UFISC représente plus de 2000 structures développant des projets artistiques et culturels qui conjuguent une pluralité d’activités : création et diffusion de spectacles ou d’événements, action culturelle sur un territoire en relation directe avec les populations, création par l’artistique d’un espace public et citoyen, transmission d’un savoir-faire et soutien au développement de la pratique amateur.
Le CDAMAC : cdamac.mcac.fr
Le Centre d’Assistance Mutualisé Art & Culture est une initiative du Groupe de Travail Ressources & Accompagnement réuni au sein de la Mobilisation et Coopération Art et Culture.
Le Centre d’assistance mutualisé Art & Culture est conçu pour apporter un soutien et des ressources aux acteur.trice.s culturel.le.s devant faire face en France aux conséquences de la crise sanitaire (épidémie de la COVID-19).
La COFAC : cofac.asso.fr
La COFAC (Coordination des Fédérations et Associations de Culture et de Communication) est une coordination qui rassemble une vingtaine de fédérations (plus de 40.000 associations) culturelles les plus représentatives, œuvrant dans les différents champs de la culture tels que : le Patrimoine, le Théâtre, les Musées, la Musique (écoles et ensembles vocaux, instrumentaux et traditionnels), le Cinéma, les Ecoles de Cirque, les Foyers Ruraux, et les MJC. La COFAC est aussi un lien entre Culture et Education.
La COFAC se positionne comme « pôle culture » du Mouvement associatif français et permet aux acteurs associatifs de réfléchir et d’agir de manière concertée sur la place des associations, des bénévoles, des amateurs et des usagers dans l’élaboration des politiques culturelles.
Ressources pour des activités culturelles et artistiques précises
Chorale : A Coeur Joie – Déconfinement, vers une reprise de l’activité chorale ?
A Cœur Joie est une association à but non lucratif qui œuvre au développement du chant choral amateur et professionnel en France.
Depuis 1948, A Cœur Joie rassemble les chanteurs, chefs de chœur, compositeurs et tous les passionnés de chant choral. Outil majeur de structuration du secteur, elle a contribué à faire évoluer la perception de la société sur cette pratique culturelle qui sait articuler modernité radicale et transmission patrimoniale, excellence artistique et engagement collectif.
Théâtre : la FNCTA
Avec 1700 compagnies et près de 20 000 licenciés (dont environ 2500 de moins de 16 ans), la FNCTA rassemble ceux qui partagent, en amateur, la passion du théâtre et le plaisir de jouer.
Seule fédération entièrement dédiée au théâtre amateur, notre association est agréée par le Ministère des Sports, de la Jeunesse, de l’éducation populaire et de la vie associative et soutenue par le Ministère de la Culture et de la Communication.
La FNCTA dispose d’un réseau actif de bénévoles de terrain réunis localement en 15 Unions Régionales et 43 Comités Départementaux.
Les prochaines échéances
Pour les organisateurs, le bilan du grand concert-test d’Indochine est attendu avec impatience puisqu’il dira beaucoup de la suite de l’été.
Mais dès maintenant, nous vous invitons à poursuivre votre parcours de reprise et de montée en compétence en vous inscrivant à nos prochains ateliers.
Un mot d’ordre doit résonner plus que jamais dans vos esprits : ne pas rester seul.
Encore et toujours, face aux difficultés, la solution est d’agir ensemble !